

CASE ZOMAI
OUIDAH/BENIN
Projet phare de la route mémoriel entre Ouidah et la Porte-du-Non-retour, l'agence a imaginé un véritable parc paysagers comme un expérience multidimensionnel retraçant à la fois l'histoire se la case Zomaï et la découverte du paysage béninois.


Le projet
Notre étude s'articule autour d'un chemin principal, tissé de nombreuses scénographies qui captivent l'observateur à chaque étape, préservant ainsi l'essence profonde du site et la richesse symbolique qu'il incarne. Tel un livre déployant ses chapitres guidés par l'histoire et l'émotion, chaque élément de ce parcours offre une expérience nouvelle et significative.
Une entrée majestueuse : La première pièce de ce tableau grandiose se matérialise à travers une entrée majestueuse, soigneusement conçue pour offrir aux visiteurs une immersion initiale dans le monde des œuvres d'art extérieures existantes. Cette zone, pensée comme un musée à ciel ouvert, met en lumière ces créations artistiques, créant une introduction captivante qui suscite la curiosité et prépare les visiteurs à la riche histoire qui se dévoile progressivement.
Une perspective qui en dit long : L'axe central du parcours débute à l'entrée du site, orchestrant une narration visuelle qui s'achève de manière abrupte sur la case Zomaï. Cette discontinuité dans le chemin symbolise puissamment la fin de la vie représentée par le parc paysager, soulignant ainsi la transition vers un épisode crucial de l'histoire du site. Chaque pas sur cette perspective accentue la séparation entre la quiétude paysagère antérieure et l'impact émotionnel que réserve la prochaine étape.
La case de tout les effrois : La Case Zomaï, véritable cœur chargé d'histoire, était autrefois une prison où les esclaves étaient enfermés avant leur tragique départ vers les Amériques. Les détails poignants de ce lieu révèlent un passé douloureux, distinguant les destinées de ceux qui étaient considérés aptes au service de ceux jugés inutiles. L'aménagement paysager stratégique, avec ses formes strictes, guide les visiteurs vers la case, permettant une immersion progressive dans la douleur et la force nécessaires pour survivre à une torture physique et psychologique.
La mangrove comme échappatoire : Après la révélation poignante de la case Zomaï, l'axe de visite se dirige naturellement vers la mangrove. Ce sanctuaire naturel devient ainsi une échappatoire émotionnelle, offrant une pause réflexive. Le ponton qui traverse la mangrove et ses majestueux Palétuviers représente la dernière image d'un paysage magique et remarquable que le Bénin offre avant d'entreprendre la poursuite du parcours vers le Mémorial de Zoungbodji. Cette transition sert à apaiser les émotions tout en soulignant la diversité et la beauté du paysage béninois, préparant les visiteurs mentalement pour la prochaine phase de leur voyage.

Véritable musée extérieur
Œuvres d'arts, représentation de la case Zomaï; sculptures, arbre centenaire composent cet espace mémoriel.

Maitrise d'ouvrage : REPUBLIQUE DU BENIN
Maitrise d'oeuvre paysagiste : LANDSCAPE CONSULTING